Sketchbook (2011) de Dean Yeagle

Un sketchbook, comme nous l’indique la quatrième de couverture de l’ouvrage, est un carnet de croquis. A réserver en priorité à ceux qui se passionnent pour le travail d’un auteur en particulier…

Dans cette optique, le sketchbook de Dean Yeagle est particulièrement réservé à ceux qui auraient déjà une connaissance préalable de son œuvre. En effet, ici, pas de détails biographiques, excepté un petit encadré de quelques lignes en début d’ouvrage qui nous explique que le dessinateur a surtout œuvré pour le magazine Playboy.
Avec ce renseignement, débrouillez-vous pour entrer dans son univers et pour essayer d’en déceler une cohérence. Travail d’autant plus difficile que les dessins, parsemés sur 48 pages, semblent avoir été regroupés au petit bonheur la chance. Sur une même page, des nus féminins bondissant dans les airs côtoient un petit éléphant qui fait la grimace ; plus loin, des extraterrestres et autres animaux monstrueux ou préhistoriques.

Les dessins n’en sont pas tous au même stade d’achèvement : si certains semblent aboutis, d’autres restent encore à l’état d’esquisses, de traits griffonnés à la va-vite, permettant peut-être à l’apprenti dessinateur de s’inspirer des méthodes de travail de Dean Yeagle pour se perfectionner dans la pratique du dessin.

Imprimé sur papier glacé et présentant une belle variété de croquis, ce sketchbook ravira les passionnés de Dean Yeagle. Pour les autres, l’ouvrage leur permettra de prendre connaissance d’une partie de son travail, et peut-être l’envie d’en savoir plus sur ses autres réalisations ?