Synopsis :
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Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d'interroger l'ex-psychiatre Hannibal |
Mwahaha, un film pour faire peur !
On veut du sordide, on en a ! Mais ça reste correct, loin des dégoulinures de tripes et de cervelles à la Saw (dans le genre film de psychopathe, même si c’est peut-être une
hérésie de comparer Le silence des agneaux à Saw).
Ici, les tordus sont des obsédés sexuels qui jettent leur semence à travers les grilles des prisons dès le premier quart d’heure du film, de pauvres bonhommes mal tournés, un Buffalo Bill en
quête d’identité sexuelle qui a choisi d’exorciser ses angoisses dans la confection de vêtements en peau de femmes (fortes et bien grasses de préférence), et, bien sûr, Hannibal Lecter,
celui qu’on ne présente plus. Bien loin de l’image type du psychopathe dégénéré, Hannibal semble garder la classe et le sang-froid qui vont de pair avec son ancienne profession : psychiatre.
Le film, jouant sur la finesse des analyses psychologiques d’Hannibal, propose un scénario construit assez originalement, puisqu’il avancera en même temps que Clarice, censée ne rien confier de
personnel à Hannibal, acceptera de révéler quelques éléments d’elle-même et de son histoire afin de faire progresser l’enquête.
J’approuve l’idée mais je trouve dommage qu’elle n’ait pas été assez exploitée. Finalement, la psychologie ne tient pas une place si importante que ça dans le film.
Pour le reste, pas grand-chose à critiquer… Le silence des agneaux est un film efficace mais qui ne va pas jusqu’au bout de ses possibilités.
Peut-être à comparer avec le livre de Thomas Harris ? Pour ma part, je ne l’ai pas lu…
Petite anecdote tirée de Wikipédia : le papillon de l’affiche est inspirée d’une photo de Salvador Dali prise par Philippe Halsman :