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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:27




Résumé :

A l’auberge du Coq Vert, les casseroles fument, les portes claquent et les sentiments contrariés sont légion. Au coeur de cette fresque enlevée : Polpette le cuisinier, Fausto le baron propriétaire, Alméria l’employée volcanique et une tribu de furets vindicatifs... Le jour où Fausto apprend l’arrivée de son père, puissant monarque qu’il n’a pas vu depuis ses 7 ans, c’est le branle-bas de combat dans l’auberge...


De la couleur, il y en a dans cet album ! Les planches sont rayonnantes et vives, à l’image de la joie et de la bonne humeur qui se dégagent de ses personnages.




Au centre de tous, Polpette le cuisinier, qui alimente les habitants du Coq Vert et en profite pour nous livrer quelques extraits de son viandier, allègrement parsemés au fil des planches lorsque vient l’heure du repas. Entre un petit-déjeuner, un apéro et un dîner bien costaud, le lecteur pourra profiter des talents culinaires de Polpotte à force de steaks Diane, de bouillons ou encore de Hot Toddy. Des préparations qui ouvrent l’appétit et qui répandent leurs effluves réconfortants sur le reste des pages…


Le bloody Mary de Polpotte…


Le Queen Fiz…


Le Hot Toddy…


L’action se déroule uniquement dans le domaine du Coq vert et dans ses parages les plus proches, paysages naturels et forêts en pagaille. Avec un soin minutieux et un souci du détail apportés à l’élaboration d’un monde imaginaire des plus enfantins, Julien Neel et Olivier Milhaud dressent le portrait de personnages très différenciés et dont la confrontation est à la source de scènes burlesques et de dialogues savoureux.




Le domaine du Coq Vert, résumé dans un croquis détaillé à la fin de l’album, prend quant à lui l’apparence d’une société utopique autosuffisante, qui renouerait avec les plaisirs simples de la nature. D’ailleurs, il est difficile de dater l’époque des aventures qui se trament entre ses murs…
Le Coq Vert me fait penser au village de champignons des Schtroumpfs. Après réflexion, le nombre de points communs entre les deux sociétés me semble très important…



Le plan du Coq Vert…



Le viandier de Polpette ne propose donc rien d’ambitieux au niveau de la réflexion ou de l’originalité, mais je salue tout de même la bonne humeur et la joie qui imprègnent chacune de ces pages. Sans devenir écœurant, cet album saura illuminer les esprits de ceux qui voudront bien s’y abandonner. Un divertissement beau et réconfortant…



L’amour des choses et du travail bien fait parcourt le domaine du Coq Vert jusqu’au choix des ingrédients qui viendront parfumer les plats de Polpotte…


Ci-dessous, l’avis des bêtes trouvé sur le site Bodoï :




Et pour les gourmands qui aimeraient lire plus de recettes, le blog d’Olivier Milhaud : link

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