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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 20:51






Les quelques mois passés en H.L.M ont permis à Raymonde et à Robert de mieux se connaître et d’apprendre qu’ils attendaient avant tout que la vie leur apporte le privilège de devenir propriétaires. Pas un rond en poche ? Qu’à cela ne tienne :


« Avec les prêts d’état, le plan d’épargne logement, tout ça… maintenant tu peux très bien pleurer dans une chaumière et te marrer dans un palais ! »





Au salon de l’habitation, les pavillons se succèdent et dévoilent leurs charmes… Un château avec chapelle, orangerie, trente-deux chambres et autant de salles de bains pour le même prix qu’un simple pavillon de deux chambres ? Raymonde est sceptique mais Robert exulte –c’est sans compter les conditions inscrites en petits caractères en bas du contrat signé à l’avance. Avec dépit, les Bidochon se rabattent sur la chaîne de pavillons « Sam Suffit ». Maintenant devenus méfiants, ils cherchent cette fois où se situe l’arnaque qui leur permettra de loger pour pas cher dans leur sucrée maison… Il n’y en a pas, ou presque, si l’on excepte cette fabuleuse économie que permet de réaliser l’élément fondamental de construction : les boulons !


- A votre avis, avec quoi sont fixées les cloisons ?
- Heu… Avec des boulons ?
- Exact ! Et les fenêtres ?
- Toujours des boulons ?
- Mais oui ! Les sanitaires ?
- Des boulons !




De déconvenues en déconvenues, nous assisterons à la transformation des Bidochon en propriétaires. Pas besoin d’une fortune sur son compte en banque pour devenir propriétaire, mais quel coût pour le moral, pour la fierté et pour les nerfs ! Une fois installés, bon gré, mal gré, dans leur maison en carton, les ennuis ne font que commencer…




Encore une fois, un bon album des Bidochon, même si on regrette de les voir si peu tributaires de leurs déconvenues puisque tout s’enchaîne sans que leur comportement (hormis leur soif de grandeur et leur radinerie initiales) n’en soit forcément à l’origine. Mais enfin, les voici à présent définitivement installés dans leur petit nid d’amour, roucoulant à l’unisson dans le jardin de leur pavillon –fragile et bancal, mais qui tiendra au moins jusqu’à ce que le premier boulon se fasse la malle….

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